• Au pied de ton escalier
    Devant les marches usées
    Fatigué que tu m'aimes
    A la mode HLM

    Je monte les étages
    Sans ascenseur ni échafaud
    Les couloirs trop chauds
    Puis ta porte en mirage

    En sourdine l'air de rien
    Un jazz un manouche
    Ta poignée je la touche
    A peine un doigt un petit rien

    Les guitares et les violons
    Dans ma tête entament
    Un bal entrainent mon âme
    Et mon coeur à l'unisson

    Des étoiles dans ce couloir
    Filantes quand la porte s'ouvre
    Qu'apparait Joconde mon musée du Louvre
    Tous les tableaux de Renoir

    En un instant ton regard
    Un geste du bout des lèvres
    Et le silence comme un art
    Total et mental éphémère


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  • Au fond d'un Martini trop tiède
    D'une olive échouée on the rocks
    Je quittai les déhanchés du dancefloor
    Pour les cloisons capitonnées de l'underground

    Ayant refoulé d'un trait raide
    Le désir des gogo siliconées en toc
    Je m'envolais vers ma destinée en or
    Vers un combat sans Botox et en 15 rounds

    La musique me tenait pourtant
    De son cuir collier de chaînes vieille
    Salope dont je n'arrivais pas à me défaire
    M'interdisant l'accès à ce privative network

    Dieu merci ainsi qu'à son ami Satan
    Une blonde incendiaire au goût de miel
    Vint me délivrer par sa sensualité incendiaire
    D'un baiser toxico qui m'entraina à sa remorque


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  • Avaler un champagne étriqué
    Dans un costume trop tiré
    A quatre épingles pour être
    Honnête et soigner le paraitre

    Avaler sans saveur la nuit
    Tombée au milieu des on dit
    Vous ne saviez pas très cher
    Avec la bonne du Comte Hubert

    Ecouter en prenant l'air
    De rien la tête commère
    Les bougeoises et leurs bulles
    Leurs flutes et leurs pilules

    Attendre sage la fin du bal
    S'en tirer une raide et pale
    Rider en BM sans essence
    En peine et sans plus de sens


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  • Prends la vaisselle
    Prends la plus belle
    Pour mieux casser
    Ma gueule ou bien mes pieds

    Prends les enfants
    Une fois sur deux c'est élégant
    Ou comme témoins c'est bien
    De notre amour crétin

    Prends la poudre
    Pour les jours de foudre
    Pour l'escampette ou les coups
    Tire-toi ou tire bien. Sur tout.

    Ne prends pas surtout
    Ombrage de ce texte fou
    Qui te dit tout hot
    Notre vie, idiote


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  • J'ai longtemps cru
    T'avoir vu passer
    C'était encore l'été
    Un mirage un de plus

    J'étais pourtant sûr
    Mais que sait-on à 20 ans
    Qui soit encore vrai longtemps
    Aux jours où tout fissure

    J'aurais tant voulu
    Que tu sois Celle, la seule
    Qui m'aime jusqu'au linceul
    Mais l'amour est un roi nu

    Adieu vie ratée, mirages cruels
    A trop croire que le coeur ne vit pas
    Que de sang j'ai brûlé mes ailes
    Tristes, inutiles à l'heure du trépas

    Je laisse à mes fils
    Quelques larmes, un cri
    Des sacrifices
    Et beaucoup trop de compromis


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